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Appel à la jeunesse de France

Nous sommes la Jeunesse des crises. Crises économiques, sociales, politiques, sanitaires, migratoires, écologiques, culturelles… En fait, c’est la crise du monde capitaliste qui est arrivé en fin de vie. Autour de nous tout s’effondre et nous voyons bien que le système ne peut pas continuer comme ça. Les peuples du monde entier et la jeunesse comme fer de lance se lèvent de toute part, avec un mot d’ordre puissant portant la seule nécessité de l’Epoque : « Révolution ! »

Le monopole des médias essaie de faire de nous un produit à la pensée et aux agissements uniformisés. Ils tentent par tous les moyens de nous faire accepter les pires choses, car nous avons le monde de demain entre les mains, nous sommes dangereux pour l’ordre injuste qu’ils aiment tant. Avec les absurdités qu’ils racontent, avec des réactionnaires invités sur tous les plateaux, avec des analyses faciles et le matraquage publicitaire, ils essaient de nous faire oublier les vrais problèmes, et de nous diviser. Ils nous disent que les classes sociales ont disparu, et pourtant ils crachent sur les ouvriers, les caissières, les étudiants et déroulent le tapis rouge pour les grands patrons, les politiques et les flics. Continuellement ils détruisent nos acquis sociaux, que les générations d’avant ont conquis de hautes luttes, bien souvent en payant le prix du sang. Face à cela, nous ne pouvons pas nous taire.

Mais, “être jeune”, ce n’est pas un slogan pour un président youtubeur propre sur lui. La jeunesse travaille à l’usine, en stage non rémunéré, au chantier, dans des boulots précaires et mal payés, elle galère dans des facs et des lycées qui ont de moins en moins de moyens, elle voit sa mère trimer comme une folle et le frigo de plus en plus vide. Elle se fait humilier dans les commissariats où les baceux font régner un ordre au service des élites. Elle habite dans des quartiers abandonnés par les pouvoirs publics, oscillant entre délabrement et chômage, ou dans des résidences universitaires trop chères et mal entretenues. Elle navigue entre flics et caméras de surveillance dans des métropoles de plus en plus étouffantes. Elle refuse de participer à la fausse démocratie lors des élections : plus de 52 % des 18-25 ans ne votent pas. Sur les 9 millions de pauvres en France, plus de la moitié sont des jeunes de moins de 30 ans. 22 % des jeunes sont au chômage. De plus en plus de jeunes renoncent aux soins médicaux tandis que les maladies psychologiques explosent. Quand on remet en question tout ça, on nous répond que c’est comme ça, qu’il n’y a pas d’autre voie que de “se faire sa place”.

Et malgré tout ça, la jeunesse défie les pronostics ! Ils veulent que l’on soit inactifs, angoissés, déprimés, isolés et pourtant on combat, on lutte, on s’organise, on ne se laisse pas faire. En 2005, c’est la jeunesse prolétaire la plus exclue qui s’est soulevée dans les révoltes des quartiers, et a rappelé au vieux monde que rien n’est joué. Elle a payé le prix du sang et des larmes pour avoir voulu être digne. C’est la voie que nous devons suivre !

Depuis, il y a eu les luttes contre les politiques libérales du gouvernement, des luttes contre Parcoursup et le nouveau bac, les luttes contre les changements climatiques, contre les mégaprojets comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, contre le fascisme et le racisme, contre les violences faites aux femmes, et les Gilets Jaunes. Éborgnés, handicapés, humiliés, tabassés, on paye le prix de notre révolte et de notre soif de justice, mais nous n’arrêtons pas de lutter malgré tout le poids du système qui veut nous mettre au pas !

Chaque fois que l’on s’organise, les politiciens opportunistes de droite comme de « gauche » veulent nous corrompre. Ils essayent de nous pousser du côté de l’État, d’endiguer le flot de la révolte, de calmer notre légitime colère. Mais nous ne sommes pas naïfs, nous suivons l’actualité, nous savons ce que valent l’Assemblée nationale, le Sénat et le président : ils sont le théâtre de la corruption, du vol et du mépris, et en aucun cas une solution pour la jeunesse de France.

La jeunesse de la crise, c’est celle de la Révolution. Alors disons le haut et fort : nous sommes la génération de la crise, mais nous sommes le feu du nouveau monde ! Face à nous se dressent d’immenses défis que nous devons relever pour en finir avec la misère, l’exploitation, la vie inintéressante, vide de sens et stressante. Tous veulent nous diviser mais une chose nous unit : la volonté de créer un monde meilleur, un monde débarrassé de l’exploitation capitaliste !

Nous devons continuer le combat des jeunes qui ont relevé la tête avant nous et se sont battus, partout dans le monde. Ceux qui, sous la pire des répressions, ont combattu le capitalisme, mais aussi l’occupation et le nazisme en France. Ceux qui ont défié et défient encore le capitalisme et l’impérialisme dans le monde arabe, en Palestine, en Chine, au Pérou et partout sur terre. Continuons leurs idées et leurs actes !

Notre devise en cinq points est la suivante :

Organiser la jeunesse pour combattre les nombreux et importants problèmes de celle-ci, redonner un sens à notre existence face à l’adversité écrasante du système. Nous voulons retrouver un sentiment d’appartenance, un but, une raison de se bouger et s’y plonger entièrement !

Mener la lutte aux côtés des masses populaires, car elles sont nos parents, nos amis, nos collègues et car nous en sommes partie intégrante. Arrachons le pouvoir des mains de la bourgeoisie, des classes dirigeantes qui pensent pouvoir nous utiliser du début de notre vie jusqu’à sa fin et rendons-le au peuple. Seule notre classe, le prolétariat, est à même de façonner le monde de demain !

Abattre l’opportunisme. Nous refusons toute tentative de corruption et il est hors-de-question de perdre notre temps avec le jeu électoral qui a bien prouvé depuis des générations qu’il ne permet pas de changer les choses, seulement de remplir les poches des politiques. Nos principes, c’est ce que nous sommes et ce que nous voulons, jamais nous ne les abandonnerons. Nous ne sommes pas ici pour obtenir une place au chaud dans une mairie ou dans un parlement, et dénonçons ceux qui se servent des luttes pour leur intérêts personnels.

Combattre de toute notre force. Trop de groupes multiplient les déclarations et les discours pour finalement ne jamais avoir le courage de mener une lutte résolue pour leurs idéaux. Il est temps de rompre nos liens avec ces pratiques, de se débarrasser de nos simples rêveries pour leur donner forme. Nous ne craignons pas d’être en première ligne, avec une combativité chaque jour renouvelée.

Lutter pour la Révolution Socialiste. C’est la solution pour résoudre les problèmes de la jeunesse. C’est se battre pour une société dirigée par les créateurs de la richesse, la classe ouvrière ; pour une société où l’on applique la démocratie pour le plus grand nombre et la dictature pour les exploiteurs, l’inverse d’aujourd’hui. C’est la collectivisation des moyens de production, la nationalisation des banques, la fermeture de la Bourse, la mise en commun de toute la richesse. Ce sont les assemblées à la base pour discuter et régler tous nos problèmes du quotidien. C’est le chemin pour passer du règne de la nécessité à celui de la liberté (K. Marx).

Si toi aussi tu es d’accord avec ça, contacte-nous et rejoins celles et ceux qui veulent virer les véritables profiteurs et criminels de notre société : les patrons des multinationales, les banquiers qui nous escroquent, les politiques qui nous mentent, les journalistes au service de l’État, les généraux mercenaires et les flics corrompus. Rejoins la Jeunesse qui veut changer de système, en détruisant l’ancien. Ensemble, nous pouvons et nous allons gagner !

D’étincelles, devenons un incendie !

Rejoins la Ligue !

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2 réflexions sur « Appel à la jeunesse de France »

  1. Bonjour,

    Ayant lu votre appel, beaucoup de phrases me parlent. Néanmoins il manque la définition d’un but clair.
    La révolution n’est qu’un moyen, pas un but.

    Que pensez vous du RIC et de l’idée d’en faire votre but ?

    J’aime

    1. Bonjour !
      Notre compréhension de la révolution contient à la fois le but et le moyen. Le but est de transformer la société pour aller vers une société débarrassée de l’appropriation par une minorité (la bourgeoisie) des richesses produites par la majorité (le prolétariat, mais aussi les petits producteurs, et la paysannerie dans le reste du monde). Ce but s’accompagne inévitablement d’une transformation profonde de la société car nous devons nous débarrasser des vieux Etats conçus pour et par les exploiteurs et toutes les lois, organismes, institutions qu’ils ont conçus pour maintenir leur exploitation, et aussi leurs vieilles idées qui servent à diviser les masses dans des conflits stériles. Comme ces exploiteurs sont à la tête des Etats ils ne se laisseront pas déloger, c’est pourquoi la moyen de les renverser est nécessairement violent. Le but et le moyen marchent ensemble, on ne fait pas de révolution en demandant la permission que la société soit meilleure.
      La révolution permet d’instaurer une société où ceux qui produisent les richesses dirigent, et créent leurs propres organismes lois et institutions qui correspondent au nouveau pouvoir. Dans ce sens c’est seulement par la révolution que peut arriver une société véritablement démocratique où les décisions sont prises dans l’intérêt de la majorité et non d’une minorité. Le RIC est une revendication profondément démocratique, les aspirations démocratiques à notre avis doivent aller plus loin pour devenir des revendications révolutionnaires, ou alors elles tomberont du côté de la réaction et des exploiteurs qui se servent déjà d’une soit disant « démocratie » avec les élections.

      Pour avancer vers la révolution nous devons briser avec le vieil opportunisme politique qui nous lie aux partis et organisations qui appellent à se ranger derrière la 5e République et à respecter son « cadre de débat », et commencer à nous organiser dans nos quartiers pour des revendications concrètes. C’est un début, nous vous envoyons des articles (https://liguejr.wordpress.com/2022/02/03/la-ligue-de-la-jeunesse-revolutionnaire-developpe-dans-les-quartiers-proletariens-de-france/) qui donnent des exemple du type de travail révolutionnaire qu’il est essentiel de mener.

      Nous pensons aussi que sans partir de la réalité, c’est à dire du fait que la société est divisée en classes, et que la classe exploiteuse soumet par la contrainte et la persuasion les autres classes (mais principalement par la contrainte), on ne peut pas trouver de voie correcte pour un changement véritable et profond de la société, c’est à dire un changement révolutionnaire. Le RIC entre les mains de la bourgeoisie ne servira que de jouet pour donner l’illusion de la démocratie comme c’est déjà le cas avec les élections. Sans renversement du pouvoir, sans prise du pouvoir du prolétariat contre la bourgeoisie il n’y aura jamais de démocratie authentique et toutes les promesses de réformes ne seront que des illusions pour tromper les masses et que la classe exploiteuse soumet par la contrainte et la persuasion (avec les médias) les autres classes (mais principalement par la contrainte car au final ce n’est pas un avis sur un plateau télé qui est déterminant mais le coup de matraque donné par la police et tout l’appareil répressif judiciaire).

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